Aujourd’hui que tous les systèmes ont montré leurs failles, leurs limites et conduit l’humanité vers son déclin, seule l’Afrique peut encore concevoir un système monétaire adapté à la culture et aux racines humanistes de notre continent.
Des luttes d’indépendance, d’autonomie et de souveraineté de nos Pères, nous n’avons hérité que d’un système monétaire et économique obsolète, impérialiste, dévastateur et programmé pour nous maintenir dans la servitude monétaire, la dépendance, la soumission et la domination Monétaro – économique.
Ce qui rend donc nécessaire, légitime et urgent notre Projet de renouvellement du système monétaire et économique africain en faveur des peuples et des pauvres
NOTRE SITUATION CATASTROPHIQUE ET LES CRISES QUE TRAVERSE LE CAMEROUN
MONÉTAIRE
Taux d'inflation en augmentation de 1,1 % en 2018, à 2,4 % en 2019 mais inférieur à la Norme CEMAC qui est de 3 %.
Baisse du déficit budgétaire, 3,8 % en 2017, 2,5 % en 2018 et 2,3 % en 2019.
Déficit du Compte Courant : 3,7 % du PIB en 2018, contre 2,6 % en 2020.
Surendettement en hausse. Passant de 39 % du PIB en 2018 contre 12 % en 2017.
Le Cameroun détient 40 % de la masse monétaire de la CEMAC.
Fusion des deux bourses de valeurs Cameroun - Gabon pour renforcer l'intégration financière de la Zone CEMAC.
Fragilisation du Budget conséquente des crises sécuritaires et de leurs conséquences sur notre économie et la situation du Compte Courant.
ÉCONOMIQUE
Taux de croissance estimé à 4,1 % en 2019, 4 % en 2020 et 3,4 % en 2021
Part totale des échanges intracommunautaires : 24,7 % résultants de la diversification économique, du corridor routier avec tous les pays CEMAC et la proximité du Nigeria premier partenaire économique du Cameroun.
Renforcement économique avec de nombreux projets de chaîne de valeur dans les filières agro - sylvo - pastorales et halieutiques.
SOCIALE
151ème rang mondial, 21ème rang africain dans l'indice de développement humain en 2018,
Le taux de pauvreté a reculé passant de 39,9 % en 2007 à 37,5 % en 2014 et 28,7 % en 2020
Le sous-emploi de la main-d'œuvre tombe de 76 % à 50 %
Les transports, l'hôtellerie, les télécommunications et l'agriculture de rente accusent des grosses pertes matérielles du fait de la crise sociopolitique
Grands besoins en matière d'éducation, de santé, de foncier et de l'emploi qui empêchent de capitaliser les effets potentiels du dividende démographique
L'acquisition de compétences de haut niveau et la formation d'une main-d'œuvre hautement qualifiée sont l'un des grands défis.
SÉCURITAIRE
Persistance de la crise Sécuritaire contre la secte terroriste Boko Haram à l'Extrême Nord.
Troubles sociopolitiques dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Arrêt de la Sonara et augmentation des dépenses de sécurité.
Exode rural massif dans les régions en crises et à l'Est à la frontière Centrafricaine.
Chômage de masse des jeunes et exclusion sociale quasi-généralisée entraînant une immigration massive des jeunes hors du Cameroun.
